Un tempérament anxieux, un boulot stressant, la cinquantaine et un ami qui met fin à ses jours en juin 2010 ; C’est bien assez pour enclencher un processus dépressif autant rapide que violent. Le sommeil se perturbe au début du mois de septembre, l’appétit disparaît et la descente est quasi inéluctable. Mon médecin est en vacances et la prudence du remplaçant retarde le bon diagnostic, le tranquillisant sera sans effet.
Il y a 28 ans, au hasard d’activités associatives, je fais connaissance d’Yvon Yva, Shaman adepte de l’hypnose. Après deux spectacles organisés, notre bande de copains accepte de suivre un séminaire sur l’hypnose avec ce sage. Autant que je m’en souvienne, je n’ai sans doute pas atteint le stade de l’auto-hypnose, objectif final du séminaire, mais suis reparti sensibilisé à ce process naturel et convaincu de sa réalité.
Aussi le 17 septembre 2010, inquiet de mon état psychologique, j’appelle Anne Guillien, une amie, car je sais qu’elle pratique l’hypnothérapie, elle perçoit ma détresse et me donne un rendez vous rapidement.
Le mardi matin 21 septembre, Michèle, mon épouse est partie inquiète au travail, j’appelle un ami à qui je confesse mon état et lui demande d’emporter mes quelques armes. La journée me paraît interminable, l’oppression me rend la respiration difficile ; 18 heures arrive et c’est enfin le rendez vous d’Anne.
C’est sans doute excessif de dire qu’elle m‘a sauvé ce soir là, mais je suis revenu apaisé et soulagé , la meilleure image est bien celle d’une immense bouffée d’ air que donne à quelqu’un qui s’asphyxie. Après une écoute bienveillante, le message adéquate qu’elle a su suggérer à mon subconscient à stopper la mécanique infernale de mon cerveau alors atteint.
Une autre séance a permis d’affiner mes souhaits de vie et de les rendre accessibles. André M